Origine du nom… Citée sous la dénomination de Serres dès 1101, la commune indique par son nom sa situation géographique : l’occitan sèrra signifiant « colline allongée » ou « crête ». En effet, SERRES, qui rend hommage à Sainte Marie depuis la fin du XVIème siècle (citée Sancta Maria de Serris en 1342), est installée dans les hauteurs du gave de PAU très boisé, à 184 mètres d’altitude.
Les premiers signes de vie de SERRES STE MARIE remontent à la protohistoire. Son évolution est ensuite rythmée par la religion, une agriculture stable et une population fidèle et croissante.
L’occupation protohistorique du site de SERRES STE MARIE, dès l’âge de fer, est incontestable. La présence de très nombreux tumuli, la plupart arasés, à ses abords, confirme cette datation.
Malgré le faible peuplement au Moyen Âge, le village bénéficie de Communauté religieuse d’un prieuré. Celui-ci est certainement à SERRES STE MARIE en raison du passage du Cami Sali (le chemin du sel). Il donne au village ses lettres de noblesse.
A l’époque, SERRES, comme ARTIX toute proche, dépend de la baronnie de Gabaston. Mais c’est ARTIX qui, un peu plus tard, est traversée par la voie royale de HENRI IV et SERRES se voit écartée des axes de circulation.
Sa proximité avec ARTIX, sa forte vocation agricole qui persiste encore aujourd’hui, puis l’implantation à l’époque moderne du bassin de LACQ, lui confèrent cependant un réel attrait.
La population de SERRES STE MARIE double dans la seconde moitié du XXème siècle. Aujourd’hui, la commune vit essentiellement de la culture des céréales, de l’élevage et du pâturage.
Notre commune compte aujourd’hui 560 habitants, fait partie de Communauté des Communes de Lacq-Orthez, du Canton d’Artix Pays de Soubestre, adhère au S.I.E.A.T.C (syndicat intercommunal eau et assainissement des trois cantons), au S.D.E.P.A. (syndicat départemental d’électricité des Pyrénées atlantiques), et du Syndicat de l’Agle et l’Aulouze.